Sainte Élisabeth, Princesse allemande, martyre russe

Sainte Élisabeth bannerLioubov Miller

320 p. (édition imprimée)

biographie, livre d’histoire, 2009

traduit du russe par :
Pierre Skorov, Tilda Lovi, Lydia Ermakoff

ISBN : 978-2-35586-024-9

prix : 26 € / 5,99 € e-book

Un texte d’une force et d’une actualité étonnantes, qui peut nous rappeler que le monde n’est pas seulement commercial. Nous sommes tous appelés à prêter attention à l’autre. Pas un « livre d’histoire », et pourtant bien l’histoire d’un être exceptionnel, dont l’aura de martyr émeut et réveille l’humaniste qui sommeille en chacun de nous. C’est un hommage à une vie donnée qui frappe par sa consistance. Ce livre, très documenté, écrit avec une sensibilité qui n’est jamais sensiblerie, est une révérence adressée à une femme hors du commun, dont les bienfaits, prodigués à ceux qui souffrent, et le sacrifice continuent de porter leurs fruits. Écoles, hôpitaux, associations d’aide aux enfants et aux adultes dans le besoin : autant d’institutions caritatives qui se sont développées dans le monde à son instigation. Morte en martyre pendant la révolution russe, la grande-duchesse Élisabeth (1864—1918) a été canonisée par l’Église Russe Hors Frontières en 1981, puis par le Patriarcat de Moscou en 2000. Sa vie d’abnégation, son courage, sa foi et son amour absolu de l’autre ont profondément marqué son époque et influencent encore, dans le monde entier, des générations de croyants et de non-croyants, à qui elle offre simplement l’exemple de l’espoir et de l’amour infini.

descriptif du contenu

Considérée comme l’une des plus belles femmes d’Europe, Élisabeth de Hesse-Darmstadt, fille du grand-duc allemand Louis IV de Hesse et de la princesse Alice de Grande-Bretagne, est aussi la sœur de l’impératrice Alexandra de Russie et la petite-fille de la reine Victoria d’Angleterre. En 1884, elle épouse son cousin russe, le grand-duc Serge, fils cadet du tsar Alexandre II et frère du tsar Alexandre III. Quatre ans après son mariage, en 1888, Élisabeth revient très impressionnée d’un pèlerinage qu’elle fait avec son mari en Terre Sainte, à l’occasion de l’inauguration de l’église russe de Jérusalem, Sainte-Marie-Madeleine, érigée en la mémoire de l’impératrice Maria Féodorovna. Restée luthérienne après son mariage, mais d’éducation anglicane par sa mère, Élisabeth décidera en 1891 de se convertir à l’Orthodoxie, à la grande surprise de son entourage, et même de son époux. C’est une décision qu’elle a prise seule, touchée par la foi profonde d’un peuple auquel elle va désormais se consacrer corps et âme. Son dévouement inlassable pour soulager les souffrances des pauvres et sa générosité rendront vite la grande-duchesse populaire. Après l’assassinat de son époux, le 17 février 1905, Élisabeth embrasse la vie monastique et fonde à Moscou le couvent Saintes-Marthe-et-Marie, dont elle devient la supérieure, se dédiant au soin des malades et à l’aide aux plus démunis.

Pendant la Révolution, elle refuse toute aide extérieure, préférant demeurer, au péril de sa vie, auprès de ses sœurs dans son couvent, et continuer son action auprès des pauvres. Élisabeth est arrêtée par les bolcheviks et déportée à Ekaterinbourg, puis à Alapaïevsk dans l’Oural. Elle y subit une longue et éprouvante détention, avant d’être exécutée le 18 juillet 1918 dans des conditions atroces. Après lui avoir bandé les yeux, ses bourreaux la jettent vivante, avec ses compagnons, dans un puits de mine à demi inondé. Les victimes ne s’étant pas noyées, les bolcheviks tentent de les achever en jetant des grenades au fond du puits, et le remplissent de branchages auxquels ils mettent feu ; puis ils les abandonnent à une lente et douloureuse agonie. Le prêtre, confesseur d’Élisabeth pendant sa détention, retrouve plus tard les corps, les met en bière, et traverse la Sibérie avec les cercueils jusqu’en Chine, pour les mettre à l’abri au-delà de la frontière russe.
Sainte Élisabeth de Russie repose à Jérusalem…

particularité

Dans ces pages, la bonté et l’humanisme cessent d’être abstraits : sainte Élisabeth s’y incarne une nouvelle fois, si l’on peut dire, sous la plume émue et émouvante de Lioubov Miller, qui non seulement raconte sa vie avec brio, mais surtout laisse le lecteur sous le charme délicat d’une rencontre hors du commun.

auteur

Lioubov Miller vit en Australie et écrit en russe. Auteur de plusieurs ouvrages traduits en différentes langues sur la famille impériale russe et sur les personnages historiques qui ont marqué l’époque de la révolution russe. La plupart de ses ouvrages sont devenus des best-sellers en Russie, aux États-Unis, ainsi qu’en Europe. Ses écrits sont très appréciés par les hommes de foi de tous horizons. Son dernier ouvrage est consacré au général Koltchak, qui a mené l’armée blanche contre les bolchéviques et révèle des faits historiques inédits et bouleversants sur ces événements fondamentaux pour l’Histoire de la Russie. Il n’est pas encore traduit.

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