Valéria Narbikova

Valeria Narbikova

auteur de romans et de nombreux ouvrages en vers et en prose
vit et travaille en Russie, à Moscou, écrit en russe

Valéria Narbikova est née en 1958 à Moscou. Elle compte parmi les écrivains contemporains les plus renommés de sa génération en Russie, et ce depuis la perestroïka. Diplômée du célèbre Institut supérieur d’études littéraires Gorki. Jusqu’en 1998, son œuvre tient peu de place dans le monde de l’édition russe, car elle est en constant décalage esthétique avec les mœurs et les goûts littéraires de l’establishment en place.
Descendante en droite ligne de la littérature russe universaliste de Nabokov et de Berbérova, elle est un des rares auteurs russes contemporains publiés par la prestigieuse maison d’édition Ardis aux États-Unis (maison qui a fait la renommée de Nabokov), ce qui a contribué à sa renommée internationale. Auteur d’une dizaine de romans et de nombreux ouvrages, elle a été publiée par Suhrkamp en Allemagne, par Albin Michel en France, ses livres ont paru en Hongrie, en Hollande, en Italie, en Tchécoslovaquie et au Japon. Ces dernières années, les revues moscovites font régulièrement paraître ses textes.

plume

Sa plume raffinée et souvent décalée lui a sans doute causé quelques difficultés dans la diffusion de son œuvre à un large public, mais reste toujours une référence pour les gens de lettres.
Valéria Narbikova frappe par sa fraîcheur, sa perspicacité et son intelligence. Rien à voir avec le maigre pain quotidien que proposent aux lecteurs français les rescapés du régime soviétique qui remplissent les rayons de littérature russe des librairies en France. Une bonne surprise pour le lecteur occidental. Voilà un auteur de la dimension de Marguerite Yourcenar, sans aucun doute.  

œuvres parues

Le plan du premier visage. Et du deuxième (1989)

Éros est russe ou l’équilibre de la lumière des étoiles du jour et de la nuit (1990)

Halde Kak Da – Halde Kak Da (1991)

Écolo est là (1992).

quelques mots de l’auteur

« Tout dans ce monde ne nous appelle qu’à un seul désir – nous baigner. Toute soif peut être étanchée, mais une seule ne peut l’être – nous baigner… Tous, nous prenons l’avion : pour faire la guerre, pour voyager, pour affaires. Et tous les avions volent, et nous sommes à leur bord parce que nous mourons d’envie de nous baigner. Et jusqu’à la fin des temps, nous n’aurons de cesse d’étancher cette soif – nous baigner…»